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  • Cécile

Cécile en juin 2015 #40


Pendant la chimio... Après la chimio...

Notre corps est une merveille... surtout quand nous le connectons au "Souffle de Vie".




Il y a tout juste un mois retentissait vers vous notre « cri », notre appel à la Lumière, à la Vie. Vous avez répondu présents et cette ronde continue. Quel effet de levier tout cela a-t-il probablement engendré ?


Je vous l’avais écrit dans ma news de mai, la première cure de chimio démarra difficilement. Les effets secondaires, sur mon corps abimé, ont été rudes. Cependant après seulement 10 jours j’ai senti la vie revenir millimètre par millimètre. J’ai vu mon foie se dégonfler, alors qu’il avait envahi mon abdomen bien au-dessous des côtes…



La veille de la seconde cure, 2 semaines après la première, je retrouve mon oncologue. J’y arrive heureuse de ces premiers bons signes mais j’attends son verdict. Après un examen clinique elle lâche un « c’est bien ».


Pouvez-vous imaginer comme ce « c’est bien » me déçoit profondément ? J’étais si fière d’aller mieux, si rapidement ! Si heureuse avec vous.


Alors, comme j’aime la vérité, je lui demande : « docteur, c’est bien ou c’est très bien ? ». « C’est très bien » dit elle, un léger sourire sur le visage.


Et moi de poursuivre « c’est très bien ou c’est au delà de vos espérances ? » … Grand silence, de sa part. J’ajoute donc « Docteur, je suis surprise de sentir mon foie qui a dégonflé si vite, je ne savais pas cela possible. Il y a 15 jours, je ne mangeais plus ou si peu, je devais rester allongée presque toute la journée, je n’arrivais plus à faire le tour de mon jardin, j’avais vu dans vos yeux votre peur et aujourd’hui, regardez comme je peux à nouveau me nourrir, marcher, me lever… je trouve cela quasi « magique ».


Elle dit alors « C’est au delà de mes espérances… »


« Oh si vous dites cela pour me faire plaisir, ce n’est pas la peine »


« Je ne dis que ce que je crois » ajoute-t-elle…


Alors, je bondis presque de mon siège en m’écriant « mais pourquoi les médecins -parce que ce n’est pas spécialement de vous dont il s’agit docteur- pourquoi la médecine et les médecins cachent-ils leur joie ? Pourquoi ne pas m’encourager encore et encore ? C’est merveilleux qu’ensemble, et avec tout ce que je vis en parallèle de la médecine, nous arrivions à un tel résultat. Pourquoi une telle réserve ? »


Et elle d’ajouter « j’ai peur que vous arrêtiez de vous soigner ».



À ce moment là, ma compassion pour elle et sa corporation, fut très grande. Je suis triste que la joie leur fasse peur. Mon médecin sait que ce qu’elle me propose comme soin est très difficile à vivre dans le long terme, alors sa peur est compréhensible. En même temps c’est comme si une maîtresse d’école n’encourageait et ne félicitait jamais ses élèves sous prétexte qu’ils risqueraient ensuite de ne plus travailler ! Tout le monde sait que c’est l’inverse qui se passe.


Je sais que mon médecin a eu peur pour moi, je connais sa grande humanité. J’en veux à la formation médicale qui ne leur apprend pas assez à respirer la vie, à s’émerveiller des progrès faits par les chercheurs, des « miracles » qu’ils observent chez certains patients.



Médecins de tous bords, soyez positifs, encouragez-nous, apportez-nous la vérité (surtout si on la demande) et que vos yeux et vos mots expriment votre envie de nous voir guéris ! Vous savez que la médecine ne sait pas tout.



A toi qui m’accompagnes avec confiance sur mon chemin, ce retour à la vie, je te l’offre. Puisse ce succès arroser de toutes ses gouttelettes de joie ceux qui en ont besoin et ceux qui doutent qu’à plusieurs nous sommes plus efficaces que seul dans notre coin. Nous évoluons ensemble.


Vos prières, vos lumières ont eu un effet actif sur mon être, j’en suis persuadée. Gratitude et Louange.



Vous le savez aussi, j’ai encore des coups de blues. De temps en temps mon être résiste à se laisser fondre dans ma nouvelle vie du : « un jour à la fois, demain est un nouveau jour ». Parfois j’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Moi malade ? Cela me ressemble si peu… Je cherche à refuser la réalité.



Et malgré tout, je sens mon être se transformer, je savoure cette chance. Je sens mon corps vivant, le cancer passe souvent au second plan de mes sensations alors que jusqu’à aujourd’hui il envahissait tout mon être et toutes mes cellules, physiquement comme énergétiquement.


Peut être ce langage vous est-il étranger, ne m’en voulez pas ! Dans une future news, les mots, les émotions, les sensations sur ce thème se feront peut être plus explicites.



Bel été à chacun, je donne rendez-vous fin juillet à ceux qui seront encore « connectés » mais à tous je souhaite un vrai temps de repos, de recentrage sur leur être profond, celui en lien avec le Tout.



Avec toute ma tendresse et des bises multicolores,


Cécile



PS : j’ai revu mon médecin cette semaine et cette fois elle a clairement exprimé sa joie. Merci docteur, merci du fond du cœur. Je vais vivre ma troisième cure toute heureuse de notre succès, de cette vie qui revient.

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(Pour les commentaires écrits avant décembre 2015: les dates d'origine n'ont pas pu être reportées)

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