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Mon chat

Le chat, un thérapeute au poil.

 

La « ronronthérapie »… le nom fait sourire, et pourtant, c’est très sérieux.

Le chat possède de véritables pouvoirs thérapeutiques : il nous apaise, nous déstresse, soigne nos insomnies et chasse nos idées noires !  

- Isabelle Taubes - 

 

 

 

Mon chat.

 

Peut être, êtes vous surpris par cette rubrique « mon chat » dans la partie « mes soins » ?

 

Un chat peut il soigner ? J’imagine que certains d’entre vous souriront en lisant cet hommage à notre chat familial, et pourtant…

 

La maladie m’a amenée à passer de longues heures seule à la maison, enfin pas tout à fait seule puisque notre chat était là à veiller. Il venait dans ma chambre, tentait de monter sur un coin du lit puis posé là tel un sphinx, il ronronnait tranquillement et moi, trop faible pour le chasser, puis de plus en plus attendrie, je me suis laissée chouchouter par son regard doux, par son ronronnement apaisant, par sa présence qui ne demande rien.

 

Un chat est un enseignement de patience, de souplesse, d’étirement, d’intuition, de douceur, de calme.

 

3 anecdotes :

  • En décembre 2011, une célioscopie qui a pour objectif de pratiquer une ponction sur la masse du pancréas, se passe mal et le chirurgien est obligé de m’ouvrir le ventre afin d’éviter l’hémorragie fatale… 15 jours plus tard, Cookie, revient d’une de ses balades blessé à la hanche… et il a du être opéré en urgence… Nous faisions une belle paire : Lui, comme moi, opérés, bloqués à la maison, fatigués, clopinant… et oh humour, lui comme moi, quoique pas pour les mêmes raisons, nous avons mis plusieurs mois pour retrouver notre belle chevelure…Le vétérinaire  lui avait rasé sa belle fourrure à l’endroit de son opération et la chimio avait eu raison de ma belle chevelure blonde.

  • Un jour, très fatiguée et lasse, je pleure dans mon lit et quelle ne fut pas ma surprise de sentir la patte de cookie venir me « caresser » la main… doucement. Hasard ou pas, je peux vous assurer qu’à ce moment précis je ne me suis plus sentie seule et j’ai retrouvé un bout de sourire.

  • Depuis que je vais mieux, Cookie ne vient plus dans ma chambre… l’a t il senti avant que le scanner le confirme ? Il a du considérer que je n’avais plus besoin de ses soins.

 

 

Je n’irais pas jusqu’à dire à tous les malades : « ayez un animal chez vous ! »

 

Quoique…

 

Si Cookie n’a pas soigné les cellules cancéreuses, il m’a indéniablement aidée à garder le sourire et donc à mieux me soigner.

 

Comme les lecteurs de mes news, il était une lumière quotidienne qui me disait : tiens bon.

 

Cécile 

 

 

Texte trouvé sur internet :

 

« En 1982, Aaron Katcher, psychiatre américain, prouve en direct devant des caméras de télé que caresser un chat diminue l’anxiété, la tension artérielle, donc le risque d’infarctus. Dennis R. Ownby, responsable de la section allergologie et immunologie de l’université de Géorgie, aux États- Unis, conclut, au terme d’une étude de sept ans, qu’en étant quotidiennement au contact de chats, on s’expose à des molécules connues pour leur efficacité protectrice du système immunitaire. » Mais, curieusement, si le chat possède des vertus antidépressives, il ne nous met pas de bonne humeur. « Il libère les humains de leurs énergies négatives, sans pour autant en apporter de positives, constate Joël Dehasse. Le bien-être ressenti est surtout lié à la disparition des humeurs sombres. »

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