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  • Cécile

Mon pèlerinage à Medjugorje

Le 12 septembre 2013


Chers Amis.


Voici un petit mot pour vous « made in Medjugorje » :


Vous êtes tous ici avec moi, vous tous qui m'avaient tant et tant accompagnée, soutenue, portée et surtout gardée en vie en me donnant envie de poursuivre ma route courageusement et en lumière.



Ma première impression ? Me voici arrivée sur une terre de Paix. C'est surprenant car il n'y a pas si longtemps ce pays était en guerre mais Medjugorje n'en porte aucune trace. C’est un lieu empreint de prière, paisible, calme. La foule est fluide, le sourire partout.


Je ne savais pas ce que peut être un pèlerinage et heureusement... si j'avais su je ne m'en saurais jamais cru capable ! Imaginez... Deux messes par jour, l’une d’une heure en français et une autre de 3h moitié bosniaque, moitié italien car ils étaient nombreux cette semaine là (traduction possible dans l'oreille). Cette messe débute par le rosaire et se termine par la prière des malades. Je fus très surprise de découvrir que c’est un temps que j’ai beaucoup apprécié. En effet, là bas ils se vivent dans une belle intériorité indispensable à mon tempérament. Nous étions peut être quatre mille et nous pouvions entendre les mouches voler.


Entre les messes, visites des lieux chargés de Foi : Le chemin de Croix, la colline des Visitations... En effet, n'oublions pas qu'ici la Vierge apparait aux yeux de personnes dites "les voyants". La Vierge passe des messages comme celui de la prière. "Priez, priez pour la Paix dans le monde" nous dit Elle inlassablement.


Ensuite, Elle répète combien prier avec le chapelet est important. IL y a d'autres "commandements” que je vous les laisse découvrir au fil de vos lectures. En tous les cas, pour une pragmatique comme moi, rien dans son message ne m’a paru inadapté au monde actuel.


J’ai mémoire de vous avoir partagé ma peur de revenir "illuminée", soyez rassurés ce ne sera pas le cas... quoiqu’il me reste 2 jours de pèlerinage et donc tout peut encore arriver! Les illuminés sont ceux, pour moi, qui n'ont d'yeux, d'oreilles et de paroles que pour la Vierge et ses commandements. Je suis trop rebelle pour plonger uniquement dans ce bain là!


Ceci dit, j'ai glané de ci de là des paroles qui me construisent, m'apaisent et me donnent une direction que j'aime.


La première : Rendez Grâce.

Vous m'avez souvent entendu nommer la Gratitude. Oui, j'ai beaucoup de gratitude pour vous tous, je dis facilement merci et j'aime cela. Le rendre Grâce amène une dimension particulière car elle ajoute de façon plus nette du spirituel, du Divin. Avec la Gratitude je garde ce que je reçois, avec le Rendre Grâce, après m'être laissé transformé, je rends ce que j'ai reçu afin d'être neuve pour l'étape suivante. Ce mot est plus dynamique.


La seconde : Confie tes peurs, même celle de guérir.

Avoir peur de guérir ? En effet, la vie après la maladie si elle m'attire, elle me fait aussi peur. Vous devez tous vous dire que je suis folle ! Comment ne peut-on pas s'autoriser à guérir ? C'est vrai c'est idiot, je le sais mais je le sens vrai en moi. Et là je me connecte avec ceux d'entre vous qui n'arrivent pas à sortir d'une addiction ou d'une autre, d'un conflit, d'une peur, d’un silence familial ou conjugal, etc.. Peut être que, comme moi, vous avez peur de guérir. Mettons nous sous le voile de Marie et laissons La Vie, la vraie, s'écouler en soi.


Notre chemin est devenant nous mais nous n'osons pas le prendre de pied ferme. Je l'ai souvent constaté chez mes patients.


Guérir, c'est passer probablement par des douleurs, des souffrances.


Guérir, c'est un jour avoir peut être à me séparer d'habitudes de vie, de travail, d’alimentation et peut-être même de personne de mon entourage.


Guérir c'est créer de la jalousie et moi, Cécile, je sais combien la jalousie fait mal.


Guérir s'est être attendu dans un endroit que je ne connais pas et souvent on a peur de l'inconnu. Par exemple vais-je avoir les ressources pour un nouveau job ou même un nouveau rythme de vie ?

Guérir (ou croire que le cancer va s’endormir pour de nombreuses années), c’est imaginer que ma vie ne sera peut être pas celle pronostiquée par les médecins qui détiennent la connaissance. Il me faut beaucoup d'humilité pour y croire car si ce n’est pas une réussite médicale alors d’où vient elle ? Du mystérieux…? et dans ce cas l'humilité risque de flirter avec l'orgueil.



Alors, puis je dire au Seigneur : ok tu es en moi et je me laisse couler dans ton plan Divin quel qu’il soit et il peut être que je guérisse. Le Divin est là en moi. Je prends les moyens pour guérir mais Il est l'huile des rouages. Un moteur sans huile ou de l'huile sans moteur et votre voiture n'avance pas !


Voilà où j'en suis de mon cheminement ici. Comme vous le lisez, je venais pour vous remercier et c'est encore moi qui avance sur mon parcours ! Je le décortique, je m'analyse, je plonge comme je peux dans mes ténèbres et mes lumières. Je suis ainsi faite.


Bref, ayons une Divine douceur pour ceux qui passent, sur leur chemin de guérison du corps ou de l’âme, par une étape qui les terrorise.



Je vous embrasse et je rends grâce.


Cécile


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