Avez vous déjà rencontré quelqu’un revenant de Médjugorje ?
Pour les néophytes, c’est un lieu de pèlerinage où, paraît-il, la vierge Marie délivre « en live » un message une à deux fois par an (?), me semble-t-il.
A vos internet pour en savoir plus !
Dans ma vie, je fuyais mes amis « revenant » de ce lieu bizarre, car ils avaient à chaque fois une tête d’illuminé. Par comparaison, ceux qui rentrent de Lourdes ont l’air d’avoir les pieds bien ancrés dans la terre. Illuminés certes, mais en même temps bien conscients que le monde souffre. Normal, à Lourdes ils ont vu des « malades », de quoi ne pas oublier que le monde reste le monde malgré ou avec Marie, dite la vierge.
Au cours de ce chemin de santé il n’a échappé à personne que mon chemin spirituel s’est considérablement développé.
Je prends souvent l’exemple de la rose. Qui peut dire connaître une rose s' il n’en a jamais senti le parfum ?
J’avais déjà senti le parfum Divin à la mort de mon frère Martin. En effet, il est des événements de vie qui nous rendent si vulnérables que notre corps change de vibration et donc de sensibilité et nos sens s’ouvrent. C’est indéniable.
Maintenant est-ce vraiment du Divin ou est-ce une construction de notre mental affecté ? On le saura bien un jour, pour l’instant je crois ce que je ressens.
Bref, mes sensations d’un « autrement la vie » s’épanouissant, j’avais vraiment très envie de trouver un moyen pour vous remercier tous, de votre aide si précieuse.
Impossible d’envoyer un cadeau à chacun d’entre vous et un mail, c’est un peu court.
Est-ce ma morale judéo-chrétienne qui me bouscule? Je trouvais que vous méritiez que je fasse un effort pour vous. Alors, un jour, il m’a semblé évident qu’aller à Medjugorje et tenter d’y prier pour vous tous, c’était la meilleure façon de vous dire merci.
Vous avez marché avec moi, à mon tour de marcher pour vous.
Vais-je vraiment y prier ? Peut-être … et je vais certainement y prier à ma façon.
Je crois que je vais tenter de me laisser prier et de vous embarquer dans mon abandon.
En tous cas, si j’y allais pour vous, maintenant j’y vais aussi pour moi.
Sachez que je me sens toute petite, j’ai peur.
Rencontrer des personnes lumineuses par leur foi, cela me bouleverse et ouvre les écluses de mes yeux, les larmes coulent. Il me faut beaucoup d’humilité pour laisser l’eau s’échapper de mes yeux. Qu’en sera-t-il là bas ?
D’ailleurs, régulièrement je me demande si j’ai vraiment envie de vivre, si je suis assez humble au point de crier, de hurler à ce monde divin : « guérissez moi ! Aidez mon corps à ne plus avoir besoin de chimio, emmenez moi là où mon histoire m’appelle ! ».
Parfois nous avons envie de vivre mais nous ne sommes pas prêts à vivre la vie qui nous est donnée, et dans ce cas il me semble que nous ne disons pas un vrai oui à la vie.
Rendez vous fin septembre, je vous raconterai.
Cécile