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  • Cécile

Cécile en Mars 2012 #5

Aujourd'hui nous sommes le 20 mars, jour de printemps...

Voyons nous comme la nature ose la Joie dans notre beau pays ?


J'aime le printemps et cette année je savoure encore plus sa venue, sa stimulation.

J'avais donc à coeur de vous envoyer ma "pétition" en cette belle journée.

Cependant, bien sûr, elle peut se lire à tout autre moment !


Recevez toute ma tendresse et mon Merci.

Cécile




Chers compagnes et compagnons de route,



Petite, j’aimais les montagnes russes. Quelle joie de se faire peur, de monter, de descendre, d’aller vite, d’avoir l’impression de voltiger dans les airs. Bien accrochés à la nacelle, à son voisin, jolie excuse de rapprochement… malgré tout avez vous, comme moi, imaginé parfois que ladite nacelle pouvait se décrocher ? …


Puis, l’âge aidant, j’ai de moins en moins aimé ce manège infernal. Franchement maintenant je préfère rester au sol trouvant toujours plus petit que moi à garder... l’honneur est sauf.



Aujourd’hui c’est le printemps, comme tout le monde, je savais qu’il allait revenir. Cet hiver je l’ai souvent espéré de mon lit où j’ai une vue extraordinaire sur notre magnifique jardin. Plus ou moins suivant mon moral, j’accueillais la nature et sa leçon de vie. La vie est cycles. La nature est patience, plus que moi !


Alors comment me débrouiller avec les hauts et les bas sans me mentir ?


Un cancer, ce sont les montagnes russes assurées. J’aurais aimé comparer mon « parcours santé » aux cycles de la vie. Ce n’est pas possible.


Ce que je vis me paraît plus surprenant, parfois plus fort, ou plus rapide, parfois plus lent.



Côté bonne surprise, ce mois passé a eu un grand moment de Joie. Premier bilan après 3 cures, le scanner montre que le cancer a stoppé sa progression. Génial ! Nous nous sommes réjouis sans pour autant boire le champagne, pas uniquement parce que mon foie en est bien incapable, mais surtout parce que nous avons conscience qu’il ne faut pas perdre notre objectif de vue. Ce cancer doit régresser et disparaître. La « course contre la montre » continue, plus que jamais.



Autre moment de joie (ou comment transformer un creux de montagne russe en une opportunité) j’ai eu un mauvais résultat sanguin globules blancs… finalement, je m’en suis félicitée car mon médecin m’a, nous a, « offert » une semaine de répit avant de démarrer une nouvelle cure. Avec Philippe nous avons filé dans le pays basque lieu inconnu pour nous. Que ce fut ressourçant de changer d’air. De plus cette région sans souvenirs a rendu toute comparaison impossible. Imaginez : « avant je marchais jusque là bas… sous entendu, aujourd’hui je n’y arrive plus ! » de quoi saper le moral !


Je suis rentrée dans un autre état d’esprit pour cette nouvelle phase. C’est ténu, mais je m’y accroche car je sens que c’est fondamental aujourd’hui.



Dans ma news letter de février je posais la question : pourquoi me soigner ? Pour quel avenir ? Certains d’entre vous m’ont envoyé leurs points de vue.


Et grâce à vous tous, j’ai poussé ma réflexion à l’étape suivante : maintenant que j’ai pensé à demain, je reviens à l’aujourd’hui… pour arriver à demain. Alors, j’ai conclu :


Aujourd’hui je veux me soigner parce que je vis. Cela paraît simple, mais cela ne l’est pas.


C’est quoi vivre ?


J’aimerais savoir me soigner pour la Joie d’être qui je suis. M’accueillir, me respecter, oserais-je dire : me laisser Aimer…


Alors je suis passée à un combat un peu particulier, ne plus avoir peur de mes cellules malignes mais les aider à mourir, se dessécher, elles n’ont plus lieu d’être.


Voici l’étape de l’alliance au pas à pas. Quand le pas est joyeux, le dilater… c’est facile.


Quand il est lourd, noir intense, alors je me laisse vivre ce que je peux, là où j’en suis mais sans m’engourdir car dès que Le souffle, même le plus ténu, se fait vibrations alors vivre c’est me réjouir tout de suite… là aussi pas si simple, la peur rode.



Sur la plan médical, j’ai eu une cure de chimio la semaine dernière, en dosage moins fort, avec ma présence aux soins mieux armée et mon corps régénéré par cette semaine au bord de l’eau. Et… tout fut plus doux. La fatigue n’a pas atteint mon moral et cela est immense !


Le plus difficile reste que mes oreilles trinquent dans ce combat. Je perds un peu d’audition et gagne un acouphène usant pour les nerfs.



Coté soins paramédicaux, je voudrais remercier mes anges terrestres : massage, dessin, magnétisme, acuponcture, petits plats, petits mots, chants… sans vous tous, mon «chariot de manège, mon véhicule terrestre» resterait plus longtemps dans le creux de la montagne, sans vous je ne vivrais pas des instants d’éternité, instants bénis tout en restant physiquement sur terre.


Les voyages auxquels vous m’invitez sont signes d’unité des âmes, certains diront signe Divin. Laissez moi vous remercier simplement et espérer qu’un maximum de personnes ose cette Joie du partage et puisse avoir l’occasion de la, de vous rencontrer.



Merci aussi à la Divine Douceur (comme dirait Maurice Bellet), cette symphonie de Joie que je sens parfois autour de moi et que je sens venir d’enceintes invisibles aux yeux.



Puissiez vous recevoir et sentir ma tendresse.


Je vous souhaite un joyeux printemps. Puissions nous prendre le temps, comme la nature, de lisser nos plumes afin d’être tous vêtus de renouveau.



Cécile



PS : Sachez que si je ne réponds pas à chaque fois à vos mails, ils me sont toujours souffle d’air frais, nourriture humaine et spirituelle… j’aime !


Vous me faites avancer sur mon chemin de « nettoyage » pour un simple renouveau.


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(Pour les commentaires écrits avant décembre 2015: les dates d'origine n'ont pas pu être reportées)

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